mercredi 26 octobre 2016

Des ultras de Montpellier arrêtés à Gênes (25 Octobre 2016)

En marge du derby de Gênes ce week-end, des ultras de Montpellier ont été arrêtés samedi et n’ont pu assister à l’une des plus belles ambiances au monde.
 
Le média La Repubblica relayent que les Héraultais (deux membres de la Butte Paillade et deux indépendants selon nos sources), qui profitaient du match de leur équipe vendredi à Monaco pour faire un détour, étaient en possession de gants rembourrés en fer, d’un cuter et de fumigènes (voir ci-contre) dans leur véhicule.
Ils sont désormais interdits de stade en Italie où la loi le permet à titre préventif pour une durée non précisée.

mardi 25 octobre 2016

France: l'affluence dans les stades de Ligue 1 est en progression (L'équipe - 25 Octobre 2016)

L'affluence dans les stades de Ligue 1 est presque revenue au niveau de la saison passée après dix journées de Championnat.
 
Lyon 1950 (2016)
L'inquiétude a laissé place au soulagement à la Ligue de football professionnel (LFP). Les affluences ne sont pas encore exceptionnelles mais cette saison elles sont presque revenues au niveau de la saison passée après dix journées de Championnat. En moyenne, il y a 20 018 spectateurs par rencontre de L 1, contre 20 501 lors du dernier exercice, soit un différentiel de 2,4 % seulement.

Ce retour quasi à l'équilibre est dû aux fortes fréquentations observées notamment à Nice, Toulouse et Lyon, qui bénéficie de l'effet Parc OL. Pour ces trois clubs, les affluences ont respectivement augmenté de 29,2 %, 35,3 % et 42,8 %. Le PSG n'a en plus joué que quatre fois au Parc des Princes en dix journées, contre cinq il y a un an au même stade. L'affluence dans le stade parisien a toutefois baissé de 2,8 %, avec en moyenne 45 140 spectateurs contre 46 430 l'an dernier.

lundi 24 octobre 2016

Lenny "The Guv'nor" McLean (24 Octobre 2016)

Lenny McLean, surnommé "The Guv'nor", né le 9 avril 1949 à Hoxton et mort le 28 juillet 1998 à Bexley, est un boxeur, garde du corps et gangster britannique.
 
Lenny "The Guv'nor" McLean
Leonard John McLean a vécu une enfance difficile, étant souvent battu par son beau-père. Arrêté pour des petits larcins dès son adolescence, il se tourne à la fin des années 1960 vers une carrière de boxeur à mains nues, « sport » dont les combats sont illégaux. McLean gagne rapidement dans ce milieu une réputation de co...mbattant très violent. Il se rend aux États-Unis pour y combattre le champion de boxe à mains nues de la mafia et remporte 30 000 $ pour sa victoire. Jusqu'au milieu des années 1980, McLean prétend avoir disputé environ 4000 combats de boxe à mains nues et en avoir remporté la plupart.
En dehors de sa carrière de boxeur, McLean officie souvent comme videur dans les nightclubs londoniens ou comme garde du corps pour des célébrités ou des gangsters. McLean a en effet souvent été associé à des figures du milieu du crime londonien comme les jumeaux Kray, Ronnie Biggs, Dave Courtney et Charles Bronson.
Entamant une carrière d'acteur au milieu des années 1990, McLean apparaît dans quelques épisodes de la série télévisée "Brigade volante", dans un petit rôle dans le film "Le Cinquième Élément" et surtout dans celui du gangster Barry le Baptiste dans le film "Arnaques, Crimes et Botanique". Il meurt d'un cancer du poumon un peu avant la sortie de ce dernier film, ayant commencé à être malade pendant son tournage. "The Guv'nor", son autobiographie écrite avec Peter Gerrard, est publiée peu après sa mort et devient un bestseller au Royaume-Uni.

Ce 5 octobre sortait un film documentaire retraçant la vie de Lenny McLean dit "The Guv'nor":

"Traînant dans un monde de truands, suivez la vie de cette icone, souvent associé au milieu du crime londonien, dans son quotidien grâce aux témoignages de personnes qui étaient proches de lui tel que son fils. Un film documentaire d'une grande qualité qui vous fera découvrir le visage qui se cache derrière les airs de brute épaisse de Lenny McLean."
 

Madness revient avec un nouvel album "Can't Touch Us Now" (24 Octobre 2016)

Fans de Chelsea ! ou simplement fans de bonne musique, Madness is back !

 
Prévu pour le 28 octobre, ce disque arrive quatre ans après le précédent, Oui Oui Si Si Ja Ja Da Da, disque d’or en Angleterre. Dans ce nouveau disque, Madness continue d’opérer son mélange d’influences pop, reggae et soul. Comme au beau vieux temps, les paroles dépeignent avec humour la vie londonienne, et ce avec la plus grande justesse; Bonne humeur, rythmes enjoués et second degré sont garantis à l’écoute de Can’t Touch Us Now, de la part d’un Madness qui, du haut de ses 40 ans d’existence, reste à l’aise aussi bien sur scène qu’en studio. Aucune date de concert n’a encore été annoncée en France.

Le single Mr Apples est la première publication de Madness depuis plus de trois ans, et il est accompagné d’un superbe clip réalisé par Chris « Chrissy Boy » Foreman et Jim Canty (Twin Atlantic, Biffy Clyro).



Chelsea utilise la célèbre chanson de Madness "One Step Beyond" comme hymne (ou son d'ambiance) d'après match.
 

Pologne: Legia Varsovie vs Lech Poznan (22 Octobre 2016)

4 jours après les incidents qui ont eu lieu à Seville, le Legia disputait le derby contre le Lech Poznan. Le match c'est soldé par une victoire du Legia 2 à 1.



dimanche 23 octobre 2016

Football : 5 derbies (beaucoup) plus chauds que PSG-OM (Le Point - 22 Octobre 2016)

Depuis sa montée en épingle au début des années 1990, le classique entre le PSG et l'OM a parfois connu la passion, un excès qui guette tout derby entre deux équipes aux cultures et aux codes bien distincts. Si la rivalité entre la capitale et la cité phocéenne a pu être qualifiée de superficielle, ce n'est pas le cas pour d'autres derbies, où celle-ci est profondément enracinée.
 

Panathinaïkos-Olympiakos : les éternels ennemis

 
Athènes est partagée entre trois clubs majeurs : l'AEK, l'Olympiakos Le Pirée et le Pana. Si jadis, l'Olympiakos incarnait la frange populaire du football athénien, le club est depuis plusieurs années celui qui dispose de la plus grande latitude financière. L'opposition avec le Panathinaïkos est à l'origine sociale, mais, avec le temps, elle a pris une dimension sportive. Envahissement de terrain et violences sur un arbitre en 2002 après un penalty sifflé contre le Pana, attentat à la bombe au local du « Gate 13 », l'un des groupes d'ultras les plus fervents du Pana, décisions arbitrales litigieuses exacerbant la haine entre supporteurs des deux camps… Galvanisée par les tensions socio-économiques des dernières années, la rivalité tutoie la démence lorsque, en 2015, le championnat grec est suspendu par le gouvernement durant plusieurs semaines à la suite d'énièmes violences durant le derby. Les deux clubs étant omnisports, cette rivalité dépasse le simple cadre du football.
 
Panathinaikos – Olympiakos 22.02.2015
 
Panathinaikos – Olympiakos 22.02.2015

Panathinaikos – Olympiakos 22.02.2015

Boca Juniors-River Plate : le « Superclasico »

 
Entre les Xeneize (Boca) et les Millionarios (River), l'antagonisme est ancestral. Et en Argentine, où la culture foot est enracinée, la ferveur et la passion dépassent souvent les limites. Depuis leur tout premier derby de l'ère professionnelle en 1931 (leur affrontement initial remontant, lui, à 1913), le « Superclasico » s'est mué en un spectacle visuel et un événement immanquable, étant même classé par l'hebdomadaire britannique The Observer parmi les « 50 événements sportifs à voir avant de mourir ». Jouer un Boca-River, « c'est comme coucher avec Julia Roberts », a un jour lâché Diego Maradona. Et pour cause, l'histoire de ce match est teintée d'anecdotes, de joies mais aussi de drames comme en 1968, lorsque 71 personnes meurent dans un mouvement de foule au Stade Monumental.
 
Boca Juniors-River Plate 
 

Esteghlal-Persepolis : le « Surkhabi »

 
Pas forcément le plus connu de tous, le derby de Téhéran figure pourtant à coup sûr parmi les plus disputés de la planète. Le clivage entre Esteghlal (« Indépendance ») et Persepolis (« la cité perse ») s'est accru après l'arrivée du Shah d'Iran, avant d'être encore exacerbé par la révolution de 1979. Peu de matches sur terre se jouent régulièrement devant 100 000 spectateurs (128 000 en 1983, lors d'un match terminé par un envahissement de terrain). Et ce n'est là qu'un exemple de ce qui fait du derby entre Esteghlal et Persepolis un exutoire pour une partie de la population. Au milieu des années 90, la tension est telle qu'il faut faire appel à des arbitres étrangers pour dissiper les soupçons toujours plus grands d'arrangement à chaque décision litigieuse.
 

Galatasaray-Fenerbahçe : le derby intercontinental

 
Comme Athènes, Istanbul rassemble passion et football autour de trois clubs. Il n'y a pas que le Bosphore qui sépare les « intellectuels » de Galatasaray et Fenerbahçe, le club de la rive asiatique d'Istanbul. La Turk Telecom Arena, enceinte de Galatasaray inaugurée en 2011, a un temps détenu le record du monde de décibels atteint dans un stade (132 dB) justement lors d'un derby face au Fener. Entre les deux voisins, la rivalité sociale s'est atténuée avec le temps pour laisser place à un antagonisme régional.
 

Étoile Rouge de Belgrade-FK Partizan : le derby éternel

 
C'est un derby qui appartiendrait presque à l'histoire, tant son intérêt sportif a décliné à mesure que la Yougoslavie sombrait dans des querelles ethniques et sociales. Plus le temps passe, et moins on va voir le derby de Belgrade pour la qualité du football. Le spectacle, plus désolant à mesure que les années passent, offre son lot d'empoignades entre hooligans et forces de l'ordre. En 2015, le coup d'envoi a dû être retardé de 45 minutes. Le différend entre les deux camps est à l'origine politique : l'Étoile Rouge rassemble les défenseurs du communisme, le Partizan étant lui le club de l'armée. Aujourd'hui, ce sont les Delije de l'Étoile Rouge (les vaillants) et les Grobaji du Partizan (les fossoyeurs), du nom des groupes de supporteurs des deux camps, qui se font face à chaque derby.
 
Étoile Rouge de Belgrade-FK Partizan 

Étoile Rouge de Belgrade-FK Partizan 

France: Appel au boycott des ultras de Créteil (22 Octobre 2016)

Les Urban Devils et Kop Banlieue, groupes de supporteurs de Créteil, ont publié hier un communiqué appelant à boycotter la rencontre à Drancy.

Enquête sur le supportérisme : mais si, les ultras ont la cote ! (L'équipe - 23 Octobre 2016)

Les supporters sont au centre de l'actualité en ce moment. La fréquentation des stades est globalement en baisse, l'Euro et la rénovation des enceintes n'ayant pour l'instant pas eu les effets escomptés. Par ailleurs, la direction du PSG, en panne d'ambiance au Parc des Princes, a renoué - non sans atermoiements - le dialogue avec ses ultras. Enfin, notamment en raison de l'Etat d'urgence, les groupes de supporters font l'objet de nombreuses interdictions de déplacement et les fans (parfois des enfants) se voient même interdire de porter leurs couleurs pour pouvoir assister aux matchs à l'extérieur !

Pour essayer d'alimenter scientifiquement le débat autour de toutes ces questions touchant au supportérisme, nous vous avons proposé ici-même au mois de mai dernier de participer à une grande enquête sur les supporters de football, avec l'objectif de mieux les connaître, les études n'étant pas légion. A partir de vos réponses (vous êtes plus de 22 000 à avoir participé), nous avons tiré plusieurs enseignements, en particulier sur votre fidélité au(x) club(s), vos habitudes de fréquentation des stades et votre image des ultras.

 

Pour le meilleur et pour le pire ?

 
Tout supporter connaît l'adage attribué à Rick Parry, directeur de la Premier League dans les années 1990 et repris dans le très beau film de Ken Loach, Looking for Eric : «On peut changer de boulot, on peut changer de femme mais on ne peut pas changer de club de football...». Alors les supporters «n'épousent-ils» qu'un club et lui sont-ils fidèles ?

Outre-Manche, cette image du supporter dévoué corps et âme à son club de coeur est illustré merveilleusement dans l'un des plus beaux romans écrit sur le supportérisme, Carton Jaune de Nick Hornby, fan inconditionnel d'Arsenal : «Je suis tombé amoureux du football, comme plus tard je m'éprendrai des femmes, d'une manière soudaine, mystérieuse, aveugle, sans me soucier des chagrins et désordres que cette passion me causerait».
 
Alan Smith (ancien joueur de Arsenal 1987-1995) et Nick Hornby.
Dans leur ouvrage Soccernomics, Simon Kuper et Stefan Szymanski consacre cependant un chapitre à montrer que ce type de supporters est en fait minoritaire dans les tribunes anglaises, et qu'une plus grande partie du public est beaucoup plus versatile, prête comme L'Opportuniste de Jacques Dutronc, à «retourner sa veste, toujours du bon côté». Il est vrai que si vous êtes Londonien, il est relativement facile de passer d'un grand club à l'autre (6 clubs en Premier League) en fonction des résultats ou de la qualité du spectacle. Un peu comme dans les ligues nord-américaines...

Comment se caractérise le supporter français ? Trois-quarts des amateurs de football ayant répondu à notre enquête se déclarent "supporter d'un seul club" et moins de 15% de "deux ou plusieurs clubs". Le fan français apparait donc plutôt monogame. Mais est-il fidèle ? Sur une échelle de 0 à 10, 85% d'entre vous évaluent leur attachement à leur club à au moins 8. De plus, la raison principale (dans plus de 75% des cas) évoquée pour expliquer cet attachement est que «c'est le club de mon enfance». Mais ce n'est pas systématiquement le même que celui soutenu par ses parents : environ 30% sont partis de rien («mes parents ne s'intéressaient pas au foot»), 39% respectent la tradition familiale («soutiennent le même club» : «J'étais enchaîné à Arsenal et mon père était enchaîné à moi, et il n'y avait aucune porte de sortie pour nous» [N. Hornby]) et 25% volent de leurs propres ailes («Je soutiens un club différent que celui de mes parents»).

 

Des supporters fidèles mais qui consomment peu...

 
Si le supporter français est peut-être plus fidèle que son homologue anglo-saxon, les tribunes anglaises sont cependant plus garnies que celles des stades de l'Hexagone. Seul un tiers des supporters français est abonné ou l'a été par le passé (16% et 17% respectivement). En termes de fréquentation, environ un tiers des répondants ne va jamais au stade, un autre tiers y va rarement (moins de 5 matches) et le dernier tiers plus régulièrement (au moins 5 matches).
 
Le dépouillement de vos réponses apporte quelques surprises sur les attentes des supporters. Ils sont tout d'abord près des deux tiers à privilégier «autant la qualité du jeux que le résultat» (un quart seulement veut le résultat à tout prix). Et au stade, les spectateurs sont sensibles (pour plus de 70% d'entre eux et dans l'ordre) à «l'ambiance dans les tribunes», «la victoire de leur équipe», «la combativité des joueurs» et «la qualité du jeu». C'est vraisemblablement ce cocktail difficile à réaliser qui remplit les tribunes.
 

Des ultras essentiels à l'ambiance du stade

 
Environ 10% des répondants déclarent appartenir à la mouvance ultra et 7% à d'autres associations de supporters. Les jeunes ayant répondu plus nombreux (trois fois plus que les visiteurs du site) à notre enquête, les ultras y sont vraisemblablement davantage représentés (12,5% chez les moins de 35 ans), mais l'appartenance à un club de supporters quel qu'il soit diminue globalement avec l'âge (11% après 35 ans). Ce qui différencie les ultras des non-ultras, ce sont les attentes au stade en termes de combativité : 90 % pensent qu'un match de foot est «avant tout un combat» contre seulement 70 % des autres supporters, qui pensent que c'est «avant tout un spectacle».

Des ultras qui contrairement à certaines idées reçues ont plutôt une bonne image auprès de l'ensemble des supporters : le mouvement ultras est associé surtout à «l'animation des tribunes» et à la «passion» (pour plus de 75% des opinions dans les deux cas), très loin devant «la violence» (moins de 30%).
 
Pour caractériser les tribunes d'un stade, Arsène Wenger proposait de distinguer les «clients» qui cherchent un divertissement, les «spectateurs» qui veulent voir du bon football, les «supporters du club» qui vont au stade quand ils peuvent et enfin les «fans» qui sont toujours là. Sans doute que l'ambiance dans un stade dépend-elle des proportions de ces différents publics et qu'il serait peut-être bon pour le football de garder un certain équilibre entre ces différents publics...

jeudi 20 octobre 2016

France: Le plus grand drapeau Breton au monde ! (15 Octobre 2016)

A l’occasion de la réception du FC Nantes dans le petit derby breton au stade du Moustoir à l'occasion de la 9e journée de Ligue 1 (défaite du FC Lorient 2-1), les Merlus Ultras ont battu le record du monde du plus grand drapeau breton 1000 m² (40×25).
« N’eus bro all a garan kement ‘barzh ar bed » (« Il n’est d’autre pays au monde que j’aime tant »), peut-on lire sur la banderole. Des paroles tirées du Bro gozh ma zadoù, l’hymne breton.
 

Allemagne: Le Christ du Dynamo Dresden (15 Octobre 2016)

Les deux clubs ne s’étaient pas rencontrés depuis 1996. L’occasion pour le K-Block de faire comprendre à leur adversaire du jour où ils ont mis les pieds. Sur un fond de feuilles blanches et noires, un voile représentant le Christ arborant le logo du Dynamo Dresden sur sa robe. Dans un second temps, le visage du Christ s’efface et laisse apparaître une tête encagoulée. Le tout est accompagné d’une banderole aux lettrines enluminées « Heiligtum Dynamo » (“Temple du Dynamo“). Les prières du K-Block ont été entendues puisque le VfB a encaissé un cinglant 5-0.




Vidéo:


Incidents avec les supporters du Legia Varsovie à Bernabeu, avant le match contre Madrid (18 Octobre 2016)

Des incidents ont émaillé le match entre le Real Madrid et le Legia Varsovie.
 
Cinq supporters polonais du Legia Varsovie et deux policiers espagnols ont été légèrement blessés ce mardi à Madrid dans des incidents qui ont éclaté avant le match de Ligue des champions entre le club polonais et le Real (5-1). Malgré la présence de 2000 policiers autour du stade Santiago-Bernabeu, pour encadrer les 3500 supporters visiteurs, des echauffourées ont éclaté vers 19h00. «Il n'y a pas eu d'arrestations», ont précisé les forces de l'ordre.

Photos:







Vidéo:
 

France: Les Ultras "heureux" de leur retour au Parc (BFMTV - 19 Octobre 2016)

La troisième journée de Ligue des champions face à Bâle (3-0) marquait aussi le retour surprise des ultras du PSG au Parc des Princes. Satisfaits du dialogue avec le club parisien et de l’ambiance au Parc ce mercredi, les supporters du club de la capitale entendent monter en gamme. Et ce, dès dimanche lors de la réception de l’OM (20h45).

La nouvelle n’a été confirmée que quelques heures avant la rencontre. Après un bref premier épisode, face à Bordeaux, dans le feuilleton du retour des ultras parisiens au Parc des Princes, la suite a enfin lieu ce mercredi face à Bâle (3-0) en Ligue des champions. Plus d’une centaine de supporters parisiens ont ainsi animé l’une des tribunes du stade parisien à leur plus grande joie, comme le relaye le porte-parole du Collectif Ultras Paris, Romain Mabille. « L’ambiance était bonne, c’est un bon début. On peut faire beaucoup mieux quand on aura tous les gens du collectif dans le stade. On a montré que l’on savait faire notre travail », se félicite ce dernier qui est revanche toujours écarté du Parc par les autorités.
 
PSG vs. FC Basel - 19 Octobre 2016

« Ce soir, tout le monde est content »

Un retour ce mercredi rendu possible par l’avancée des discussions avec le PSG ces derniers jours. « On a eu des discussions avec le club qui ont abouti. Aujourd’hui, il y avait 150  personnes hors abonnés du collectif (CUP) présents, plus la possibilité de se regrouper et celle d’animer la tribune. On avance. Ce soir, tout le monde est content. Le PSG a gagné et les supporters sont là. Nos demandes ? La légalité. C’est-à-dire vendre des places aux gens qui ne sont pas interdits de stade. Aujourd’hui, les conditions étaient réunies. Il n’y avait pas de raison de ne pas être présents. »

Des ultras motivés par la venue de l’OM

Les ultras parisiens sont déjà tournés vers la venue de l’OM, dimanche (20h45) au Parc. « On va voir avec le club ce qui est possible d’organiser. On a envie de montrer de quoi on est capable. Je pense que l’on va les écraser sur le terrain, donc ce serait bien qu’on les écrase en tribunes aussi. » Le Classique est lancé !

Des combats entre hooligans régulièrement organisés dans les campagnes (SudInfo.be - 10 Octobre 2016)

Des hooligans des clubs néerlandais de Feyenoord, Fortuna Sittard, mais aussi du Standard de Liège, de La Gantoise et de Genk se réunissent régulièrement dans des bois ou des campagnes pour des « freefights » secrètes.
 
Les hooligans se donnent rendez-vous dans des lieux loin des caméras qui entourent les stades de foot, a relayé le programme « Nieuwsuur » de la chaîne néerlandaise NOS ce dimanche soir. Les règles de ces combats sont claires : des hooligans de Sittard et Genk se sont notamment battus contre des hooligans de Maastricht, à 10 contre 10. Une bataille gagnée par l’équipe Genk/Sittard.
 
Plus impressionnant, 17 hooligans du Standard auraient combattu un groupe formé de 17 individus de Roda et Aix-la-Chapelle. Selon NOS, le combat n’a duré qu’une minute, les « fans » du Standard se seraient en effet vite montrés trop forts pour leurs adversaires.
 
Si les organisateurs de ces rencontres n’ont pas voulu donner beaucoup d’informations, ils expliquent ne pas avoir trop de mal à trouver des endroits isolés pour leur pratique.
 

Belgique: 459.000 euros d'amendes pour le Standard de Liège (SudInfo.be - 19 Octobre 2016)

Le Standard vient d’être condamné à une 25 e  amende depuis le titre de champion de Belgique conquis en 2008, qui porte à 459.000 euros le montant déboursé en Coupes d’Europe par le club liégeois pour le mauvais comportement de ses supporters.
 
La sanction est tombée et elle ne doit pas avoir fait rire Bruno Venanzi : une dizaine de jours après avoir reçu une facture d’un montant de 50.000 euros de l’Ajax relative aux dégâts occasionnés le 29 septembre lors du déplacement à Amsterdam (sièges brûlés, toilettes démolies), le club qu’il préside vient de se voir infliger par l’UEFA une amende de 50.000 euros pour le comportement, à l’Amsterdam ArenA, d’une partie des fans liégeois.
Ajax Amsterdam - STANDARD (Europa League 2016/2017)

Ajax Amsterdam - STANDARD (Europa League 2016/2017)

Ajax Amsterdam - STANDARD (Europa League 2016/2017)
Pour rappel, ceux-ci avaient craqué plusieurs fumigènes juste avant le début du coup d’envoi de la rencontre et trois feux de Bengale au moins avaient été lancés dans une tribune réservée aux supporters néerlandais, sans qu’aucun blessé, fort heureusement, n’ait été à déplorer. Cela porte donc à 100.000 euros l’ardoise, énorme, dont la direction du Standard devra s’acquitter pour le mauvais comportement de certains de ses supporters lors du seul déplacement aux Pays-Bas.
 
Cette (double) sanction appelle plusieurs commentaires. Dont celui-ci : 100.000 euros, c’est, concrètement, la somme la plus importante que le Standard va devoir sortir de ses caisses depuis le titre de champion de Belgique décroché en 2008. Et un nouveau record d’un triste genre, le précédent remontant au 8 avril 2010, lors d’un déplacement à Hambourg en quart de finale aller de l’Europa League, lorsque le cinquième arbitre, posté à hauteur de la ligne de but, avait reçu sur la tête un briquet jeté du bloc réservé aux supporters du Standard, avant d’être soigné à la mi-temps.
 
L’UEFA n’avait alors eu aucune pitié pour le club principautaire, qui avait écopé d’une amende de 80.000 euros. C’est bien plus aussi que les 35.000 euros auxquels le matricule 16 avait été condamné dans la foulée du déplacement à Feyenoord, le 2 octobre 2014, lorsqu’une partie de ses fans n’avait rien trouvé de mieux à faire que de forcer le bloc neutre (un compartiment vide du stade servant de tampons entre les supporters des deux clubs) après avoir brisé des barrières, afin de pouvoir se mesurer aux hooligans néerlandais.

Que vont faire ces fans du FC Zurich en Serie B ? (20 Octobre 2016)

Une trentaine de supporters du club de Challenge League ont fait le déplacement pour un match entre Novara et Pro Vercelli.
 
FC Le Mont - FC Zürich (10 Août 2016)
La Challenge League ne semble pas être un terrain d'expression assez intéressant pour certains supporters du FC Zurich.
Trente d'entre eux ont fait un déplacement remarqué pour le match entre Pro Vercelli et Novara en Serie B, rapportent le Blick.
 
Mais pourquoi ont-ils fait le voyage jusqu'en Italie? L'ancien gardien David Da Costa et Philippe Koch jouent à Novara. Voilà un mauvais prétexte pour aller provoquer les supporters du camp adverse.
 
Selon le quotidien alémanique, les ultras se sont réunis dans un bar du centre ville avant de chercher la confrontation. Résultat: la police a dû intervenir pour procéder à deux arrestations. Le reste de la bande a été renvoyé en Suisse où ils pourraient se voir infliger une interdiction internationale d'assister à des événements sportifs.