lundi 24 juillet 2017

La Populaire Sud Nice lance un appel aux Niçois en vue du match contre l'Ajax (24.07.2017)

La Populaire Sud Nice lance un appel à TOUS les niçois venant au stade pour le match contre l'AJAX !
 
- " N'oubliez pas, NICE-AJAX c'est H-48... et la température doit monter !!! On doit tout donner !!!
 
La Sud demande à l'ensemble des Niçois qui se rendront au stade Mercredi soir, TOUTES TRIBUNES CONFONDUES (Populaire Sud, Ray, Segurane et Garibaldi) ainsi que salons et loges pourquoi pas , de venir au stade avec des papelitos, confettis, rouleaux de papier, serpentins, etc. et tout ce qui peut colorer notre stade !!!! N'ayez pas peur ni honte, il n'y en a jamais trop et vous ne serrez pas les seuls...
 
Vous devez être les acteurs du match et ainsi nous porterons notre Gym le plus haut possible dans une ambiance historique !!!
 
ISSA NISSA !!! "
 
 

Message en faveur des animaux lors de Budapest Honvéd vs. Diósgyőri (22.07.2017)

Lors du match Budapest Honvéd vs. Diósgyőri VTK  le 22 juillet 2017, les supporters hongrois ont déployé une banderole en faveur de la cause animale: "La prison pour les tortionnaires d'animaux!"

Traduction de la banderole: "La prison pour les tortionnaires d'animaux!"
"Jail for animal torturers!"

Photo du Jour:

Kohorta Osijek (Croatie) on tour.

Weekend Offender - Collection "City Series"

La marque anglaise "Weekend Offender", continue de nous présenter des collections innovantes depuis sa création en 2004 par Sam Jones et Rhydian Powell. En 2016, le duo créatif proposaient une collection destinée à la subculture Casual, nommée "City Series".  Trois villes françaises sont disponibles: Paris, Lyon et Rennes.


"weekend offender ru(i)nning the neighbourhood”


 
 
Pour voir la collection et les villes disponibles: http://www.weekendoffender.com/collections/city-series-collection.html

dimanche 23 juillet 2017

Reprise de la Raiffeisen Super League avec le match Young Boys vs. FC Bâle (22.07.2017)

En Suisse, les championnats professionnels reprennent ce week-end, avec d’emblée un Young Boys – Bâle très intéressant. Les Bâlois, vainqueurs des huit dernières saisons de la Super League, se sont inclinés 2-0 contre Young Boys. Le match s'est déroulé au Stade de Suisse.


Young Boys – Basel - 22 Juillet 2017
crédit photo: YBforever.ch

samedi 22 juillet 2017

Vague d'affrontements avant le match Brescia-Cagliari (22.07.2017)

A Palazzolo (province de Brescia), à l'extérieur du stade, environ une heure avant le coup d'envoi du match amical entre Brescia et Cagliari: une centaine de supporters des deux équipes, ont provoqué une "vague d'affrontements" violents mêlant coups de poing, coups de pied, coups de bâton, lancer d'objets et de bombes fumigènes.

Les affrontements ont duré plusieurs minutes avant l'intervention de la police. Le bilan, est de 4 blessés parmi les forces de l'ordre et quelques blessures p
armi les ultras mais rien de très sérieux.


Le coup d'envoi du match, initialement prévue pour 17h30, a été avancé d'une demi-heure.




Photos:
 



Celtic-Linfield, la politique au cœur du jeu (So Foot - 19.07.2017)

Deux jours après les traditionnelles célébrations unionistes du 12 juillet, la police nord-irlandaise s’attendait au pire. Le tirage au sort du deuxième tour préliminaire de la Ligue des champions lui avait réservé une bien mauvaise surprise. Linfield, club de la communauté protestante de Belfast, recevait le Celtic, et ses milliers de fans irlandais historiquement acquis à la cause de la République. Sur le terrain, l’issue du match n'a fait aucun doute, avec un succès 2-0 des Écossais. Mais en tribunes, et dans les rues de la ville, les autorités redoutaient que la rencontre ne ravive des tensions qu’elles s’efforcent d'apaiser. Retour sur une affiche qui nous rappelle que dans le football, il est parfois plus question de politique et de religion, que de la fameuse petite balle blanche.
 
Ils n’ont sans doute pas dormi de la nuit, ou peut-être seulement quelques heures. Les plus malins ont pensé à prendre des lunettes de soleil pour recouvrir un visage teinté de cernes. Les autres sont bien incapables de cacher leur fatigue. Tous ont un code vestimentaire commun. Seul l’écusson change. Maillot bleu foncé des Glasgow Rangers pour les uns, maillot bleu foncé de Linfield pour les autres, l’unique exception va à ceux qui ont choisi de porter un T-shirt à la gloire de l' « Ulster army » . Eux, ce sont des membres de la communauté protestante de Belfast, rejoints comme chaque année à la même époque par des dizaines de protestants venus de tout le Royaume-Uni. Il est 13 heures en ce jeudi 13 juillet, et alors que le reste de la ville semble endormi, ils se sont tous réunis pour prendre possession du Royal et du Sandy Row Rangers Supporters Club, deux pubs qui se font face sur Donegal Road.
 
Ils souhaitent continuer la fête commencée la veille. Chaque 12 juillet, ils célèbrent l’anniversaire de la victoire du roi Guillaume III sur les armées de son rival catholique Jacques II d’Angleterre. Une nuit particulièrement redoutée par la police nord-irlandaise, car souvent propice à des débordements. Pour cette raison, la rencontre prévue entre le Celtic et Linfield le 12 juillet avait immédiatement était repoussée par les deux clubs. Le Celtic décidant même de ne vendre aucun ticket à ses fans.
 
Cette année, la communauté protestante espérait prolonger la fête d’une journée. Le lendemain, Linfield, son club de cœur, 52 fois champions d’Irlande du Nord, affrontait le Celtic pour la première fois de son histoire. Une rencontre à forte connotation politique. Pour le comprendre, il suffit de s’arrêter au Sandy Row Rangers supporters club. Ce pub, qui célèbre l’amitié entre les supporters de Linfield et des Rangers, accueillait une grande délégation de fans des Glasgow Rangers, dont Fred Mason, inconditionnel du club, vivant désormais à Londres, venu voir ce match qu’il considérait comme « historique » : « Je suis bien évidemment venu pour le 12 juillet, car c’est une fête pour tous les protestants du monde entier. Il y a beaucoup de supporters des Glasgow Rangers dans les groupes musicaux qui jouent à cette occasion. Mais j’ai décidé de rester un peu plus pour le match et donner de la voix pour nos frères de Linfield. »

Car pour lui, les Glasgow Rangers et Linfield ont toujours été deux clubs amis, unis par la religion, mais également par la haine du Celtic : « On est deux clubs à tradition protestante, donc forcément ça crée des liens entre les supporters. Nos maillots sont identiques, nous sommes aussi des clubs à majorité unioniste, par conséquent on déteste le Celtic qui est un club supporté par des républicains. Ce genre de match, c’est l’occasion de montrer nos différences.  »
 
 

Une autre image de Belfast


Un message à l’opposé de celui répété tout au long de la semaine par Roy Mcgovern, le président de Linfield. Il souhaitait que cette rencontre puisse au contraire montrer au reste de l’Europe que la société nord-irlandaise avait évolué dans son histoire récente. Lundi dernier, il s’était présenté en conférence de presse pour marteler cette idée : « L’Irlande du Nord a énormément changé ces dernières années. J’espère que pour ce match, Belfast et le Windsor Park vont le montrer. Depuis le tirage, nos deux clubs ont d’excellentes relations. Si la rencontre se passe bien, ça dira beaucoup de l’évolution de notre société. » Une idée partagée par beaucoup de supporters de Linfield, fatigués d’entendre parler de leur ville via le prisme de la guerre de religion.
 
C’est le cas d’Alan Anderson, que l’on appelle « Ormo » dans le milieu des ultras nord-irlandais. Le bonhomme reçoit au Barrington Club, le pub des membres des « South Belfast Linfield supporters  » , situé quelques centaines de mètres au-dessus du Royal, sur Donegal Road. À l’intérieur, des grands posters d’Ibrox Park, des écharpes avec l’inscription « We Hate Celtic » , et des photos symbolisant l’amitié entre Linfield et les Glasgow Rangers. Malgré tout, « Ormo  » ne souhaite pas entendre parler de la présence des fans des Rangers pour la rencontre du lendemain : « En tant que supporter de Linfield, on est tous supporters des Rangers. Mais honnêtement, si c’est pour venir et ne parler que de politique, je ne vois pas l’intérêt. Je n’ai pas forcément envie qu’ils viennent pour ce match. L’aspect sportif passe au second plan, alors qu’on va disputer notre plus grosse rencontre des dix dernières années. » Mais la politique, il en parle quand même, sans que personne n'ait vraiment besoin de le brancher. « J’ai grandi pendant les troubles, j’ai perdu des amis simplement car ils traversaient une rue au mauvais endroit. Il y a une chose dont je suis fier, c’est qu’aujourd’hui, mes enfants ne vivent plus dans ce Belfast-là. Mon rêve, ça serait que la rencontre de demain le montre. » Pour lui, la politique sera en dehors de la feuille de match, aux supporters de la chasser des tribunes : « Au coup d’envoi, on aura sans doute quatre ou cinq joueurs catholiques. Ça serait quand même dommage de chanter des chants unionistes ou protestants qui leur apporteraient tout sauf du soutien. »
 

« Les valeurs républicaines font partie des gênes du Celtic »

Quelques mètres plus loin, à la sortie de Donegal Road se trouve Falls Road. Cette rue, historiquement connue pour abriter des citoyens favorables à la république irlandaise, est également celle qui a vu se créer en 1891 le Belfast Celtic Club, avec l’aval du grand frère de Glasgow. Le club avait dû cesser de participer à toute compétition domestique en 1948, à cause d’incidents répétés avec le Linfield FC. Elle est aujourd’hui, entre autres, la rue où se trouve le Rock Bar, un pub qui se définit comme « Celtic » , lieu de rendez-vous des fans nord-irlandais de l’équipe de Brendan Rodgers. C’est ici qu’une partie d’entre eux, désireux de suivre leur équipe malgré l’interdiction de vente de tickets, s'est retrouvée pour suivre la rencontre.
 
 
À l’intérieur, l’ambiance est totalement différente de celle que l’on pouvait avoir quelques mètres plus bas, au Royal ou au Sandy Rangers Club. Ici, on arrive au pub sans n’avoir rien eu à célébrer la veille, et on ne voit pas de T-shirts de la « Ulster Army » , mais plutôt des maillots « 1916 » , célébrant le centenaire de la création de la République irlandaise. « Le Celtic est un club créé par des frères irlandais pour venir en aide aux migrants de notre pays qui vivaient dans des conditions atroces. Par conséquent, il a toujours été proche de la République et supportait en majorité des catholiques. Ça explique sa popularité partout en Irlande, et dans les zones catholiques de Belfast » , détaille Gérard King, fan irlandais du Celtic.

Une bouteille et des pièces


S’ils admettaient volontiers un contexte politique particulier pour cette rencontre, peu de fans arrivaient à comprendre la décision du club de ne pas leur vendre de tickets pour la rencontre du jour. « Ils ont dit que c’était pour notre sécurité, non pas du tout, ils ont juste peur pour leur image, car ils savent qu’entre nous et eux, il y a beaucoup de différence » , explique Sean, qui fait le déplacement de Glasgow. Lui n’attend qu’une chose, le match retour, pour chanter des chants républicains à pleins poumons dans Celtic Park. « Je ne souhaite pas chanter des chants républicains juste parce qu’on joue Linfield. Je vais les chanter, car à tous les matchs, on le fait. Même pour les matchs amicaux, je ne vois pas pourquoi on devrait s’interdire parfois en fonction de l’adversaire. Les valeurs républicaines sont dans nos gênes, on se doit de le montrer, ça ne veut pas dire de violence, juste de prouver qu’on est différent d’eux. »
 
Et il n’y a pas qu’en tribunes que les deux clubs sont différents. Sur le terrain, le Celtic s’est donc facilement imposé 2-0, faisant ainsi un grand pas vers le troisième préliminaire de la Ligue des champions. En tribune, aucun incident majeur n’a été reporté, même si une bouteille et des pièces ont été jetés par certains fans de Linfield sur Leigh Griffiths. Le club a formellement condamné ces comportements. La preuve qu’à Belfast, les choses commencent doucement à changer.

Par Charles Thiallier (So Foot), à Belfast

vendredi 21 juillet 2017

Les Ultras du Levski Sofia prépare le match contre l'Hadjuk Split (21.07.2017)

Le match est lancé.

Les supporters du Levski Sofia ont lancé les hostilités contre l’Hadjuk Split, qui jouera ce soir sa qualification pour le 3e tour préliminaire de l’Europa League dans la capitale bulgare.
 
Vainqueur du Levski Sofia (1-0) lors du match aller du 2e tour préliminaire de l’Europa League, l’Hadjuk Split a rejoint la capitale bulgare afin de valider son ticket pour le 3e tour de la compétition européenne dès ce jeudi soir. Mais malheureusement pour les Croates, les supporters locaux ne comptent pas les laisser préparer tranquillement ce match au sommet.

Ainsi, dès hier soir, les ultras du Levski Sofia ont bombardé l'hôtel de l'équipe adverse de feux d’artifice, un vrai spectacle pyrotechnique, plutôt réussi, avait bel et bien pour but d'empêcher les Croates de trouver le sommeil.
 
De quoi donner aux Croates un avant-goût de la chaude ambiance qui les attend ce soir.



L'OL sera fixé la semaine prochaine sur de possibles sanctions (21.07.2017)

L'Olympique Lyonnais, entendu ce jeudi après des incidents lors d'OL - Ajax Amsterdam en Ligue Europa, sera fixé la semaine prochaine sur de possibles sanctions. Le club français était déjà sous le coup d'un sursis après les nombreux troubles qui avaient émaillé le quart de finale aller de la compétition contre le Besiktas Istanbul.

L'Olympique Lyonnais, déjà sous la menace d'une suspension après les incidents survenus face au Besiktas, est passé jeudi devant la commission de discipline de l'UEFA pour des incidents survenus cette fois contre l'Ajax Amsterdam en demi-finale de la Ligue Europa et sera fixé la semaine prochaine, a indiqué l'instance.

L'OL qui avait été éliminé malgré sa victoire 3-1 face à l'Ajax au match retour (défaite 4-1 à l'aller) est visé pour utilisation d'engins pyrotechniques, jet d'objets, envahissement de terrain et blocage des escaliers. L'Ajax Amsterdam est également cité pour dégradations.

Menace d'exclusion de la prochaine Coupe d'Europe
 
Depuis les incidents face au Besiktas en quarts de finale aller d'Europa League, le 13 avril 2017, l'OL est menacé d'exclusion de la prochaine Coupe d'Europe (Ligue des champions ou Europa League) en cas de nouveaux incidents pendant une période probatoire de deux ans.

La commission de discipline de l'instance s'est "réunie jeudi" et la décision concernant l'Olympique Lyonnais "sera communiquée la semaine prochaine à une date qui n'a pas été précisée", a indiqué l'UEFA dans un courriel transmis à l'AFP. Selon les règlements de l'UEFA, le sursis dont bénéficie l'OL ne peut être levé qu'en cas d'incidents de même nature que ceux à l'origine de la sanction initiale.

Le match contre le Besiktas avait débuté avec trois quarts d'heure de retard au Parc OL en raison de l'envahissement de la pelouse par des dizaines de supporters lyonnais du virage Sud. Ces derniers voulaient alors se protéger des projectiles et des pétards lancés depuis le haut des tribunes. Des affrontements avaient débuté aux abords du stade deux heures avant la rencontre entre fans lyonnais et turcs et des bagarres avaient ensuite éclaté en tribunes.
 
 
Incidents dans les tribunes (Besiktas à gauche, Lyon à droite).
 
Les incidents survenus au Parc OL contre l'Ajax n'étaient pas du tout de même ampleur. Des ultras lyonnais avaient tenté de quitter leur tribune avant d'être bloqués par les stadiers en fin de match au moment où les joueurs de l'Ajax fêtaient leur qualification pour la finale.

jeudi 20 juillet 2017

Photo du jour (1982)

HFC Haarlem vs Ajax Amsterdam, 1982.
 
Les hooligans de l'Ajax provoque ceux du HFC Haarlem.

mercredi 19 juillet 2017

Vice Magazine "De l'autre coté du miroir" (Juillet 2017)

Le nouveau numéro de Vice Magazine est disponible. On y retrouve un article sur les BCS (Brussels Casual Service)
 

Des pains et du jeu avec les hooligans d'Anderlecht (Vice Sports - 17.07.2017)

Après plus de 20 ans d'existence, les Brussels Casual Service tentent de s'adapter aux évolutions du milieu et à une répression policière accrue.
 
 
(Toutes les photos sont d'Hadrien Duré, sauf mention contraire.)
 
B-C-S. Pour les non-initiés, cet acronyme ne veut pas dire grand-chose. Mais dans le monde des supporters, des ultras et des hooligans, il suscite admiration pour certains, crainte ou mauvais souvenirs pour d'autres, et respect pour tout le monde. Car ces trois lettres évoquent un nom bien connu des bastonneurs de tous les stades d'Europe, celui d'une firme de hooligans qui a su imprimer sa marque sur le continent : le Brussels Casual Service, en activité depuis le début du second millénaire – la date exacte semble inconnue de tous. Ce clan réunit des supporters prêts à tout pour défendre les couleurs et l'honneur du Royal Sporting Club d'Anderlecht, ou RSCA, club le plus titré de Belgique, qui s'est distingué sur la scène continentale en remportant une Coupe des Coupes en 1976 contre West Ham, en 1978 contre l'Austria Vienne, ainsi qu'une Coupe de l'UEFA en 1983, après avoir vaincu Benfica en finale.
 
Ces exploits-là, les membres actuels du BCS ne les ont pas connus. Eux ont partagé le quotidien de leurs prédécesseurs du O-Side – appellation liée au positionnement de ces derniers dans le stade Constant Vanden Stock, au sein du secteur O – dans les années 1990. Ils y ont découvert un univers grisant, entre football, bagarres et picole, à distance raisonnable de la première ligne lors des affrontements contre des firmes rivales. Pour ces gamins, la magie opère sans attendre. « J'étais sublimé par cette ambiance masculine, il y avait l'excitation de lâcher un kick que je ne retrouvais pas dans la boxe que je pratiquais », se souvient Julien*, aujourd'hui l'un des cinq leaders des BCS. « J'ai grandi en me disant qu'un jour, je deviendrai le chef d'une bande de hools. »
 
Beaucoup de membres de la firme arborent le tatouage du Brussels Casual Service.
 
À mesure que les bagarres se multiplient, la jeunesse du O-Side gagne en confiance et en expérience, jusqu'au tournant des années 2000. « Les O-Siders avaient vieilli, ils se déplaçaient moins, plusieurs de leurs membres voulaient tourner la page. Nous, on voulait toujours se battre et créer des incidents, on a donc décidé de monter notre propre groupe », se remémore Romain*, tatouages colorés et accent bruxellois prononcé, l'un des leaders de la firme avec Julien. Charge désormais au BCS d'honorer la réputation construite à coups de poing par leurs aînés et d'écrire sa propre histoire. La nouvelle génération de hooligans bruxellois s'émancipe, marque sa différence avec le O-Side, laissant de côté les signes d'appartenance au club d'Anderlecht pour un style casual venu d'Angleterre, histoire de passer incognito dans les rues.
 
Au début, ils sont à peine 40. Des jeunes loups avides de prouver leur valeur et celle d'Anderlecht, même s'il leur faut pour cela affronter les firmes de Bruges et d'Anvers, des groupes beaucoup plus nombreux. L'audace paye, le bouche-à-oreille fonctionne. Les potes de potes débarquent, attirés par un univers viril et violent. Une sélection naturelle s'opère. « Il n'y a pas d'examen d'entrée au BCS, nous glisse Romain. Pendant les bagarres, certains paniquent d'eux-mêmes et ne reviennent plus. » La passion de la castagne n'a ni couleur ni classe sociale, et unit des gens aux profils très différents. Parmi les 150 membres que compte le BCS au grand complet, on retrouve des ouvriers, des chefs d'entreprise, des étudiants, des chômeurs et de simples employés, se mesurant tous aux hools de Charleroi, de Lokeren, du Standard de Liège, et surtout d'Anvers, à qui ils vouent un profond respect.
 
Un des membres du BCS, non loin du stade Constant Vanden Stock d'Anderlecht.
 
C'est d'abord en Belgique, contre les ennemis naturels d'Anderlecht, que la firme bruxelloise s'est forgé une réputation. À l'image d'un club qui domine outrageusement ses adversaires, le BCS devient le groupe hooligan numéro un du pays. Et s'exporte peu à peu hors des frontières, au gré des tirages au sort des différentes coupes d'Europe. France, Grande-Bretagne, Pays-Bas, République tchèque, Grèce, Pologne, le BCS se mesure aux hooligans européens. Lensois, Parisiens, Lyonnais et Bordelais sont bien placés pour en témoigner.
 
Les conversations avec Julien et Romain sont émaillées de récits de batailles gagnées ou perdues contre des supporters de clubs français, croates ou tchèques. Mais les deux vieux briscards, la quarantaine bien tapée, insistent l'un comme l'autre : les hooligans restent des amoureux du foot. « 90 % des gens chez nous sont des supporters d'Anderlecht et aiment le football. C'est juste que nous, on ne s'intéresse pas aux joueurs, qui ne sont que des marchandises, mais à nos couleurs. Ceux qui viennent pour la bagarre se lassent vite. Parfois, on ne se bat que deux fois par an. » Car les temps ont changé pour les hooligans belges, et ce depuis un match Anderlecht-Bruges qui a tourné à l'émeute en septembre 1998. Ce jour-là, les supporters du RSCA arrivent en retard suite à un accident sur la route et mettent le feu au stade pour protester contre la Ligue, qui a refusé de retarder le coup d'envoi. À l'approche de l'Euro 2000 co-organisé par la Belgique, l'affaire fait grand bruit et les pouvoirs publics réagissent fermement. La "loi football", adoptée en décembre 1998, alourdit considérablement les peines pour les faits de hooliganisme. Depuis 2003, elle est même appliquée dans un périmètre de cinq kilomètres autour du stade. C'est le début d'une chasse aux hools, et d'une saignée dans les rangs du tout jeune BCS, qui est déjà à son apogée.
 
 
Avant la loi football de décembre 1998, les hools pouvaient se lâcher dans les stades belges. Photo archive BCS.
 
C'est la fin des bastons à l'ancienne autour des enceintes, sans nombre de combattants défini ni règles. Suivis, écoutés, traqués, les hools sont marqués à la culotte par la police belge. Le moindre écart de conduite est sévèrement sanctionné, à tel point que Romain dit avoir été « plus mal traité qu'Abdeslam ou Dutroux » lors de ses séjours en prison. Notre homme fait actuellement l'objet d'une interdiction de stade (IDS) d'une durée de 16 ans. Julien, parti vivre à l'étranger, ne peut plus remettre un orteil dans une tribune belge avant 2032. Autant dire qu'il est devenu compliqué pour le BCS de dégainer ses poings en Belgique. Résultat, « aujourd'hui, les hooligans du BCS vivent de leur réputation passée », affirme Bertrand Fincoeur, sociologue à l'université de Lausanne et co-auteur d'une étude sur le supportérisme et les manifestations de violence dans et autour des stades de Belgique. « Les BCS sont toujours actifs, mais ils jouent un rôle mineur du fait des IDS et de l'interdiction des bagarres autour des stades. »
 
Un rôle mineur en Belgique – malgré quelques coups d'éclat lors de la réception de Tottenham ou du Zénith Saint-Pétersbourg par le RSCA – mais toujours important hors des frontières belges. La chance du BCS, c'est de pouvoir compter sur son club pour s'offrir des tournées en Europe et quelques accrochages mémorables contre le Slavia Prague, ou Split. « On préfère la Ligue Europa afin de découvrir des clubs qu'on ne connaît pas, précise Romain. On voit s'il y a un noyau dur et on y va. » Ces déplacements sont aussi l'occasion de lier quelques belles amitiés avec d'autres groupes de hools – comme ceux du Fortuna Düsseldorf ou de l'Ajax –, voire de sceller quelques alliances, comme c'est le cas avec leurs voisins de La Louvière avec qui les BCS collaborent souvent.
 
Avant les IDS, les BCS étaient aux premières loges. Photo archive BCS.
 
Mais ces instants de liberté sont de plus en plus rares. Les spotters, ces policiers chargés de surveiller le mouvement hooligan, collaborent désormais au niveau européen. Avec efficacité, à en juger de la récente expérience de Romain, de retour de Manchester où Anderlecht jouait son quart de finale retour de Ligue Europa. « Là-bas, on a cherché le contact avec les Anglais. On leur a donné un point de rendez-vous dans la ville, mais ils étaient suivis par la police, donc il était impossible de se battre », raconte l'intéressé, habitué à ces longs moments d'attente et de flottement durant lesquels le BCS joue au chat et à la souris avec les autorités locales.
 
Face à cette surveillance accrue, la nouvelle mode pour continuer à se battre entre hooligans est le "free-fight" – nom donné par les hools aux bagarres à nombre égal, prévues de longue date, et organisées dans des bois ou des lieux isolés en bordure des villes. Rien à voir avec les empoignades d'après-match au pied des stades, ce qui attriste un peu Romain et toute l'ancienne génération : « Les bastons n'ont plus rien à voir. Ça se fait hors des jours de matches, loin des centres-villes. Les mecs en face s'entraînent dans des salles, viennent avec leur protège-dents. J'en ai fait une en Allemagne, contre Bochum avec les mecs de Düsseldorf, et je peux vous dire qu'il ne faut pas être trop léger. »
 
Aujourd'hui, les vidéos mettant en avant des bandes de jeunes musculeux qui se mettent sur la gueule pullulent sur le web. Elles témoignent d'un phénomène nouveau mais logique au vu du contexte sécuritaire qui entoure la mouvance hooligan, comme le souligne Julien : « Il ne va rester qu'un noyau dur ultra-motivé, dans un contexte de répression et de free-fight. Rien ne vaut une bonne bagarre à l'ancienne, mais ce n'est plus possible. Nous n'avons pas d'autres options. Il m'arrive de dire aux plus jeunes qu'ils sont nés trop tard. »
 
Résultat, la nouvelle génération de hooligans accorde moins d'importance au football qu'à la baston, constate Bertrand Fincoeur : « Elle est là, la radicalisation. Ils sont moins nombreux mais plus violents, et plus déconnectés du foot. » À la différence des anciens, qui sont toujours très attachés aux couleurs d'Anderlecht. Des castagnes à l'ancienne aux adeptes du MMA, la donne a changé pour le BCS et ses figures tutélaires. Mais malgré les IDS et les passages en prison, la passion reste intacte chez Julien et Romain et ce dernier refuse de s'accrocher. À 43 ans, il se réjouit de voir une nouvelle génération émerger peu à peu, quels que soient ses défauts. « On s'était dit qu'on arrêtait à 40 ans. Mais on n'a pas pu, je me dis que ce sera pour les 50 ans ! »
 
* Les prénoms ont été modifiés.
 
Article par Louis Dabir et Barthélémy Gaillard (Vice Sports)

mardi 18 juillet 2017

Les Ultrasmarines protestent contre le maillot third du FCGB (18.07.2017)

Une banderole a été déployée à Irun en réaction au nouveau maillot Third des Girondins, porté ce soir par les joueurs.
 
Maillot Third 2017/2018
Décidement, ce maillot troisième maillot ne passe pas ! Coloré principalement de noir mais rose et violet au niveau des manches, la dernière création de Puma ne manque pas de faire réagir les supporters, et tout particulièrement les Ultramarines, que l'on sait attachés au respect des couleurs du club. L'absence de Scapulaire sur ce nouveau maillot n'arrange rien... 
 
A l'occasion du troisième match de préparation des Girondins, les supporters bordelais présents en Espagne en ont profité pour passer un message:
 
 
" Respectez nos couleurs historiques. Non au maillot third ! UB87 "

Nouvelle collection "CXXV" pour fêter les 125 ans de Liverpool FC (Juillet 2017)

Après avoir dévoilé un maillot vintage pour célébrer les 125 ans du club. New Balance et Liverpool FC lancent une nouvelle collection de vêtements pour la ville. Cette collaboration spéciale devrait plaire aux supporters des Reds.

 
 
- La chaussure « 247 LFC »:
 
Les supporters n’avaient plus vu ce type de modèle depuis des années. La « 247 LFC » se distingue évidemment avec une base rouge, ainsi qu’avec la présence du logo emblématique du club, au niveau de la languette et de la semelle intérieure

New Balance modèle 247 LFC




- La collection CXXV:

Elle a été spécialement désignée pour la ville, avec en prime la CT288.
 
New Balance modèle CT288
 
 
Collection CXXV


 
 
 
Vous pouvez vous procurer cette collection sur le shop officiel des Reds: http://store.liverpoolfc.com/fr/mode/collections/nb-125-sportswear?_ga=2.20923320.1642513763.1500409789-710738840.1500409789

330 Ultras Lyonnais seront présents pour OL/Ajax en amical à Bourgoin-Jallieu (18.07.2017)

Ce mardi, à 21h, Bourgoin-Jallieu et son stade de rugby, le stade Pierre-Rajon, accueillent un match amical de foot entre l'OL et l'Ajax d'Amsterdam. Les deux équipes se sont affrontées en mai dernier lors de l'une des deux demi-finales de la Ligue Europa.
En mai dernier, l'Ajax avait éliminé Lyon en demi finale de la Ligue Europa. Là, il s'agit d'une rencontre amicale, un match de préparation d'avant-saison. Moins d'enjeu donc, mais localement un vrai intérêt pour ces deux belles équipes. Le match se jouera à guichet fermé : les 7337 places autorisées ont toutes été vendues en un peu plus d'une semaine... La rencontre sera diffusée sur Canal+.
 
Déplacement des Bad Gones pour le premier match amical de la saison 2017/2018
 
Même si ce match n'est pas considéré comme "à risque", il y aura beaucoup de monde au stade. Pour que tout se passe bien, dans les tribunes, près de 100 stadiers seront présents. Parmi eux, des bénévoles du FCBJ, le club de foot de Bourgoin-Jallieu, qui chapeaute l'événement. Mais il y a aussi 17 membres de la sécurité de l'Olympique lyonnais qui se chargeront spécifiquement des 330 ultras du club qui vont faire le déplacement. Une douzaine de vigiles d'une société privée sera également mobilisée. A chacune des deux entrées, il y aura contrôle systématique des sacs. Aux abords du stade et en centre-ville seront positionnés près de 40 policiers nationaux, dont certains venus en renfort de Lyon et Grenoble. La mairie avait demandé le déploiement d'une cinquantaine de CRS, mais cela a été refusé. Pas prioritaire notamment au vu d'autres événements prévus dans la région : on pense bien sûr au Tour de France. Le système de vidéosurveillance de la ville sera aussi mis à contribution.

Les ultras du Lech Poznan font le show pour la reprise du championnat (16.07.2017)

Cela valait bien une ambiance d'enfer: les bouillants supporters du Lech Poznan ont accueilli à leur manière la reprise de l'Ekstraklasa 2017-2018, entendez le championnat de Pologne, dimanche avec la réception du Sandecja Nowy Sącz à l'INEA Stadium...


Face au Sandecja Nowy Sącz, les supporters de Poznan ont rappelé qu'ils comptent parmi les plus bouillants d'Europe. Les fumigènes craqués par ces derniers ont en effet engendré un énorme nuage de fumée dans le stade, qui... n'a pas eu le don d'impressionner l'adversaire, puisque la rencontre s'est clôturée sur un match nul, 0-0.
 



Lech Poznan - Sandecja Nowy Sącz (16.07.2017)